EVARISTO.
EVARISTO , l’homme mort, 146 x 114, Huile sur toile 1954 À propos de ses personnages qualifiés de "hurleurs", évoquer dans un entretien dans le livre EVARISTO "UN EXPRESSIONNISME SINGULIER" -
Mémoire des Arts 1998. EVARISTO répond : " Oui ! On parle tout le temps. On a la bouche ouverte. On dialogue avec les choses, les bêtes, les hommes. On a besoin. Il faut qu’on exprime la peur de la mort ou la peur d’autres choses. On crie aussi de joie. On s’exprime comme cela, durement quand on crie contre quelque chose de néfaste à notre vie. Oui ! Je crie. Je me révolte contre ces choses-là, c’est vrai. Je voudrais bien un jour, pouvoir peindre le paradis." À 75ans, je peins toute la journée jusqu’à 11 h du soir. J’ai à peine le temps de m’occuper de mes oliviers. Mais je suis heureux de travailler ! Dieu m’a donné un don, j’essaye d’être à la hauteur. C’est toute ma vie, c’est mon bonheur ! Je suis resté ouvrier, je ne voulais pas vivre de ma peinture, je voulais rester libre ! Mes dominantes sont le noir, le rouge et le jaune… Je suis pétri de choses terribles. Je n’aurais jamais assez d’une vie pour tout exprimer.
Holà ! Peindre du matin au soir, je deviendrais cinglée ! Mais voilà, Lucie Ogier et Evaristo, ça fait deux personnes distinctes, mais comme nous tous artistes, en recherche de l’incroyable dans la lumière ; une fois captée, ne jamais la laisser partir… Jamais !
Lucie-y
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