Le ciel gronde, la pluie se transforme en larmes.
Le ciel gronde, la pluie se transforme en larmes,
Sa longue marche est infinie, indéterminable Elle se sent créatrice, elle voit le jour éclater par mégarde, Elle s'imagine voleuse des brises et des campagnes Elle se voit fée des eaux, dans ses messes répétées, Elle ne croira plus aux paroles de ceux qu'elle a aimés. Ses écrits s'activent dans un fracas épouvantable, Le crayon dérape sur une ligne au silence inespéré Là où tant de douleurs ont entaché sa sensibilité. Elle connaît la fin de son histoire Voir ses rêves erronés, suivre la trace de sa fatalité, A la fin d'une vie dans la brume de ses pensées. J'aime mon voyage, elle se le répétera Dans l'océan de sa solitude.
Lucie-y