Corinne Cronin, poétesse hors pair.
Si mon cœur, s’est brûlé aux aurores
D’un soleil, aux couleurs de boutons d’or,
Dans le jardin où règnent tes pensées,
Sur notre amour je n’ai rien oublié…
Si je ne vois point triste l’avenir,
C’est qu’il me reste ton doux sourire,
Le reflet de tes yeux, dans le miroir
De mon âme, ta lumière en espoirs…
Si dans mes hivers et mes brumes,
Ton amour me guide et me consume,
C’est, que sur les doux rivages du temps,
S’illuminent tous nos soleils couchants…
Tel un flambeau, qu’éclairent nos souvenirs,
Au jardin de la vie, j’entends nos rires !
L’âge aujourd’hui, ne me fait point défaut,
Je n’ai rien oublié de leurs échos…
Si nos cœurs ont brulé par tant d’amour,
Dans nos pensées, nos mots et discours,
Aux rivages du temps, ma faiblesse,
Se transforme, en langage de sagesse…
Si les fleurs au printemps sont embaumantes,
C’est que tes baisers sur ma peau aimante,
Parfument à jamais leurs douces ardeurs,
Et que cette fièvre demeure aux heures…
Qu’importe le temps, nos larmes, rires !
J’ai goûté aux charmes de cet amour,
Et nos cœurs battaient, à en défaillir,
Brûlante était la passion des jours !
Aux rivages du temps, mes pensées,
S’entrelacent, d’extases harmonisées,
Et ton souffle d’amour sur mon visage,
Embellit ma vie et ses sillages…
Si la roue du temps en un instant,
A briser tous nos éclats de diamants,
Sous la voûte d’un ciel bleu, étoilé,
Mon cœur à su trouver sérénité…
Lorsque le vent se joue de mes chagrins,
Qui jusqu’au ciel, montent en désespoirs,
Une lumière brille dans ma nuit, noire,
Et mon cœur s’enflamme jusqu’au matin…
Sur les rivages du temps, l’âme ploie,
Comme un arbre, nu, aux hivers si froids,
Mais dans le jardin où dorment mes rêves,
Un bouquet d’amour se libère en sève !
Dans le miroir de la vérité,
L’amour est lumière, obscurité !
Mais aux rivages d’un soleil nouveau,
Irradie l’espoir, en doux renouveau…
Corinne (Cronin)