Paradoxe intime.
Paradoxe intime.
C’est sur des caillasses et dans ma ville que je me parle mes soirs de cafard,
Des petites pierres que j’observe assise sur un banc en bord de passage
J’affectionne leurs formes, car je sais que leurs cœurs battent,
Affolante perspective qui m’emballe pour un inquiétant débat
Étonnante est la nature, apparentes anomalies d’un univers en vrac,
Épopée stupide d’un gouvernement vers qui je ne tends plus les bras
Absurde radicalisation des lois à laquelle les anges veillent avec emphase,
Parler à l’univers en criant parfois est une joie qui déborde sur mes pages
Je m’adosse contre mon ombre et lui formule mes exigences honorables sans maquillage
L’univers à l’écoute m’envoie des réponses que j’écris sur ligne droite
Les espaces réservés ne sont pas à l’autocrate, mais aux peuples, c’est fondamental
Dans mes réflexions, je marche sur le gravier, et continue ma route, car je suis lasse.
Lucie-y.