Poésie imaginaire
Poésie imaginaire
L'ombre menace au bout des champs,
Mes couleurs se métamorphosent sur ma toile
La sève du sol est vivante et irradie mes mots,
Je regarde mon œuvre comme un livre d'images
La frontière de mon esprit me stop au bord de la rivière,
Le chemin cerne les blés, j'écoute ce léger vent autour de moi
Je ne ternirais pas ma montagne en feu tout là-bas,
Ma palette soupire, elle est sournoise me proposant le noir
Insolente couleur, Saccageuse de blés, je ne suis pas complice,
Mon pinceau tape à bout de bras, d'un léger souffle, je fige mes arbres
Mon noir s'agite avec rage sous les herbes devenues folles,
Je saisis la lumière en douceur, mon œuvre sens le printemps.
Lucye