Texte: Le prisonnier
Le prisonnier.
L'homme accroupit à terre, en planque dans son réduit, fit alliance avec l'esprit, riant du diable à queue, poursuivit par son hérésie et ses crimes. Il resta ainsi dans son mépris à payer une partie de sa vie. Je veux trouver le mur, pas le son, marmonna-t-il... Une partie de lui-même lui suggéra de faire un trou dans son mur pour y trouver le son. Il sentit la folie venir... il hésita, il entendit, « c'est ridicule, ce n'est qu'un son...qu'un mur ! Tape sur le mur et tu auras le son ! Ne te lamente pas, lui dit la voix . « Il n'entendit pas cette douceur qui venait de là-bas » de si loin et si près de lui. Il y a que ça dans ma vie se dit-t-il, je suis idiot, je prie, j'ai le cerveau comme des petits pois, je suis ridicule, mon voisin rit de moi, je suis un crétin et je ne fais rien dans cette chiante de vie ne se rabâcha-t-il Une voix faible lui dit « si tu le désires, ta vie peut être très riche, ton réduit est ici, mais pas dans l'invisible...»l'homme se leva, colla son visage tout près d'une lucarne et brandit le poing, il entendit le bruissement des feuilles dans le vent, il imagina le couac d 'une grenouille dans un parterre de fleurs, un gros plat de douze cuillers sans compter les verres à vin, les mages, des femmes opulentes et tout le Traa lala. Il n'écouta toujours pas cette voix amie qui était là pour lui, une larme coula sur son visage amaigri, il ouvra sa fenêtre grillagée et écopa de projectiles jetés par les prisonniers. Il se sent minable, oui il a écopé de beaucoup d'année pour avoir tué. "Une blague foireuse pour eux, je suis sénile... " Il monta sur sa chaise, attacha une cordelette au plafond, y passa la tête et se jeta dans le vide ! Essayant de le rattraper, mon cahier est tombé, c'est fini... Je ne peux plus continuer mon texte sans lui, excusez- moi...je suis triste, c'est mieux ainsi...
Lucye